DPVUPOTACER. 101qwils font. Mais, ſoit crẽdulité, ſoit ſu.·-perſtition, les antiques Auteurs ont laplupart racontẽ des pratiques, non ſeu-lement dépourvues de Vérité, maisencore de vraiſemblance, ainſi quonen trouve de colligées dans le Gæoponĩcanicorum, dans Weber, Alexis,Porta,&c.Les premiĩers Docteurs dont on rap-porte les legons, ont eu des diſciplesqui, par reſpect pour leurs maitres,ont; ſans examen, adoptẽ leurs fables,& des uns aux auttes, nous les onttranſmiſes. Ceſt ainſi que les erreurs 8comme les ſemences, ſe multiplient&Linfini. Dans loccaſion jen rapporteraĩquelques preuves; mais, en attendantj en citetai un exemple qui Soffre,&qui eſt conſeillè pour tout Jardin engenéral: je Lai Iu dans ce que nousavons de lEmpereur Conſtantin Pogo-nate.„ Voulez-vous, dit-il, qu'un Jar-„din ſoit toujours verd& fleuriſſant,„ayez ſoin d'y mettre au milieu le„ cràne d'un àne. 4„Si pareil trait peut d'un cõe dériderle front du Lecteur, il doit de Pautre,CeoponViridis&. fforidus ebadet Hortilg.„iAſini caluæriam in inedium Hortum depoſueris.Conſtantini Cæſaris de Agricultura lib. 22cap. 6.Ch. VII.DesAnimauxnuiſibles.