A Madame la Comtesse d' Albany , à Florence dtto: 20 Janvier 1804.
Il serait inutile de vouloir entreprendre, a vous peindre Madame! l'Impression, que votre Lettre du: 7 du Courant a fait sur mon Ame& sur mon Corps. Je n'ai jamais rien lu de Pareil& je n'ai jamais cru que pareil Mots pussent être addressé a moi. Je saisis demie l'Espace d'une heure qu'il y a entre l'arrivée et le Depart de la Poste, pour vous dire, que j'espêre vous procurer, avec le Depart de la Poiste mecredi prochain, que je ne suis pas si coupable que vous me croiez, que je n'ai pas negligé vos affaires, que je vous ai ecrit der- nieremert le 2 Decembre, que j'ai distribué selon vos Ordres la Somme que vous m'avez fait parvenir a Mr le Dr Schneider& que je n'ai touché les derniers 100 fl. que pour les Soustraire aux Tentatives reiterées d'un Malhereux, qui est enfin parvenu a me miner. Je suis hors et pour en paier une Portée des fraix si l'affaire venait a la Conclusion, comme M. Schneieder m'a avait fait esperer l'Eté dernier. d'Etât de vous dire d'avantage, le Mouvement dans lequel mon Ame se trouve dans ce Moment, malade me rendant absolument incapable de toute Pensé; je dois d'ailleur me justifier auprès de mon Pere, lequel a ouvert et lue votre lettre que Mde la Princesse de Furstenberg lui a remis pour moi, dans l'opinion qu'elle lui etoit addressé, je dois ecrire a 3 ou 4 Bureaux de Postes pour apprendre ce que mes Lettres sont devenues. Je vous ai ecrit Madame! le 16 Novembre, que Mr le Docteur Schneider m'avait dit, que vous alliez obtenir une Sentence de la Regence; mais, que l'Avocat de Mr l B. de W. en apellera& que l'affaire n'etait pas encor si près de la