A Madame la Comtesse d'Albany née Comtesse de Stollberg. â Florence . ddto. Helmsdorf le 26 Sept. 1802.
S'il y avait quelque Chose au Monde, qui put ajouter aux Sentiments d'amour et de Reconnaissance, que j'ai voue pour la Vie a mon bon Oncle de Malzan, ce serait sous doute l'occasion precieuse qu'il me pro- cure, d'offrir un faible signe de Devouement, a une Dame, qui a daigné depuis tant d'années de combler notre famille de Bontés et de Bienveillance . Je compte le Jour, ou par la Recette de votre gracieuse Lettre, j'ai acquis la Permission de vous vouer mes faibles Services, entre les plus hereux de ma Vie& je m'empresse Madame! de vous donner ⌜ prealable- ⌜ ce Jour même ment les Exclacilissements, dont vous pourriez avoir besoin, â l'egard de l'Etât on se trouvent dans ce Moment les affaires de Mr le Bon de Wächter. Le Bon de Wächter, ajaut eté depouillé de sa Charge d'Envoié extrordinaire de S. M. Danoise, il y a est 3 Ans, devenu par la sujet de S. M. l'Empereur et Roy, par Rapport a des Possessions territoriales qu'il a dans la Jurisdiction du grand Baillage de Rottenbourg et ne peut plus s'envelloper dans sa Lettre de Creance, avec la quelle: il a eludé jusqu'a pre- sent toutes les Demarchés de ses Creanciers . Vous avez sans doute Connaissance d'une Creance de 30.000 lt que fut ma Tante Catharine de Mazau avait sur lui; aprés bien des Demarches et fraix, je suis parvenu, a faire enregistrer cette Dette sur le Livre des Hypotheques et je fus assez hereux d'être le premier qui a obtenu la Prenotation sur les fonds Territoriaux de Mr de Wächter, aprés moi il ya eu Mr le Bon de Groschlag de Mannheim avec une Pretention de 6000 flor: et une certaine Me la Corte née Ballettj cy Terant danseuse de l'Opera de Paris avec une autre de 32/m lt. qui ont obtenu la Praenotation au Mois d' setbre de l'année passée. Mais un arrangement particulier entre la Dernière et son debiteur aiant en lien depuis, la saisie qu'elle avait fait mettre sur ses Revenus, a eté levée& quoique M. de Wächter soit criblé de Dettes, je n'ai pas appris, qu'il ait eté procedé a une nouvelle Praenotation sur ses terres.