Reçue le 17 Decembre Repondu le même Soir 90
Du Siege de Zehl a 4 de Decembre 796.
Reste a voir mon ami, si tu reconaitra bien encor les simples traits de cette plumme, qui tant de fois a éssaiés de te rendre une foible exquise de ma tendresse – Il est vrais que le tems destructeur brise d'une main trop cruele les monuments les plus sollides de l'antiquité, mais j'ose me flatter que sa faute insensible, aura respecté ta vertueuse amitié, l'elloignement est a mon avis au sentiment, ce que le vent est au foeux, il éteint les petits et enflamme les grands. je conais trop ta noble facon de pencer pour me tromper sur ton conte, tu est incapable de reffroidissement, et j'aime a bercer mon imagination dans la douce idée, que tu m'a conservés ton attachement, au moin ton souvenir si cher a ma memoire est trop sensiblement gravés dans mon coeur, pour oublier jamais les beaux moments que nous avons passés ensemble, je m'en rappele sans cesse l'image seduisant, et la juissance que j'en épprouve. m'encourage a t'inviter par ces peux de lignes, a renouer le fil d'une Correspondance sensible, que les circonstances et le contretems du jour sembles avoir rompu, car tout a bien changés mon ami, et il n'i a que mon Coeur qui est toujours restes le meme, j'ai épprouvés depuis que le sort m'a arrachés de tes tendres ambrassements, les situation les plus singulieres de la vie, je jouissoit des charmes d'une Liaison heureuse: tanto je fut boulvercés dans la merre de