Praes: den 10 Januar 1803.
Je viens de recevoir Monsieur le Baron votre lettre du 6 Decembre. Je vous remercie de tout mon coeur de votre bonté de vouloir bien vous occuper de mes affaires, et je ne puis trop vous demeigner ma reconnaissance, vous avez vu par la derniere épitle du Baron la maniere dont il se joue de moi. C'est un vrai chevalier d'Industrie comme bien vous le nommez, et il se metamorphose de tantes les manieres pour avoir l'argent, et pour le pouvoir garder. Je ne suis pas persuadée qu'il n'en a pas, mais il ne veut pas payer, car d'après je vois votre avant derniere lettre que il a acheté des terres autour de la sienne en 1799 et depuis 1799 il ne me paye plus les interets des fonds qui m'appartiennent. Je desire bien d'être d'ebarrassée de lui, et de son principale qui ne vaut guère mieux que lui, car ils s'entendent comme lavron en foir Je suis bien eurieuse de voir si vous serez payé par lui aussi promptement que vous l'esperez, je le desire de tout mon coeur. Je chargerai si vous le permettez le Corespondent de Mrs Salvetti a Lindau de vous rembourser les fraix que je vous occassionerai ce sera le même qui vous aufait touchér les 300 florins d'allemagne duant aux drogues envoyés a votre respectable mere. c'est si peu de chose, et il y a si long tems de cet envoys que je vous prie de ne plus y penser, je ne pourais pas même me rappeler ce quelles ont contes. Je regrette bien quelles n'ont pas fuit de bien a cette excellente femme que j'aimas, et que je rapectas